Le Sg du parti Restaurer l’Espoir qui évoque les raisons de la politique de la chaise vide adoptée par son parti, pense aussi que » Le Chef de l’Etat ne peut et ne doit conduire les discussions » ,_ car selon lui, _ »un dialogue national se fait avec un médiateur externe à la crise »_
Son parti Restaurer l’Espoir ne sera pas de la rencontre de cet après-midi au palais de République entre le président béninois Patrice Talon et les responsables des partis n’ayant pas obtenu le certificat de conformité et exclus des des dernières élections législatives. L’ancien député Guy Dossou Mitokpè dans un poste sur sa page Facebook à propos les raisons qui ont poussé le parti dont-il est le secrétaire général à faire la politique de la chaise vide, a été un peu plus clair. « Nous avons décidé de discuter avec le démocrate et non le despote. Donc, nous du Parti Restaurer l’Espoir ne serons pas de la partie ce lundi 15 juillet », a déclaré l’ancien député qui va plus loin et précise que la rencontre qui aura lieu tout à l’heure au palais de la République qui n’est que du « dilatoire « , est loin d’être le dialogue national exigé par le parti Restaurer l’Espoir.
« Dans le communiqué signé du Directeur de Cabinet Civil du Chef de l’Etat, il est clairement mentionné que l’invitation concerne 《les responsables des formations politiques ayant précédemment déposé des dossiers de déclaration administrative ou de mise en conformité au Ministère de l’Interieur et de la Sécurité Publique…》. A partir de ce moment le jeu est clair , il ne s’agit nullement de l’ouverture d’un dialogue politique national. Il s’agit pour le Chef de l’Etat de signifier aux dites formations politiques, comment elles pourront « négocier » l’obtention de l’arme du crime, qui a permis leur exclusion du théâtre électoral qui a eu lieu le 28 avril 2019″, explique le secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir qui pense que même si dialogue national il doit y avoir, le président de la République ne pourrait se proclamer « médiateur » .
« Un dialogue national se fait avec un médiateur externe à la crise. Le Chef de l’Etat ne peut et ne doit conduire les discussions, car il est partie prenante », a souligné l’ancien député qui pose des préalables pour une véritable ouverture d’un dialogue national pour le dénouement de la crise sociopolitique qui secoue le Bénin.
« Pour que le dialogue puisse s’ouvrir véritablement voici le préalable à prendre en compte. – La réhabilitation de la mémoire des victimes – Le rétablissement de la démocratie – La restitution du pouvoir législatif confisqué – La mise en place d’une commission Justice et Vérité pour sanctionner les tueurs et leurs commanditaires et pour rétablir l’image pionnière du modèle démocratique béninois », a conclu le secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir..
Brieux Noureni