Chers lecteurs,
Aujourd’hui, je souhaite porter à votre attention une situation qui ne cesse de me hanter, celle des dialysés au Bénin. Dans cette sous-région, notre pays se démarque tristement en tant que l’un des rares où ces malades sont abandonnés à leur sort financier, condamnés à payer des sommes exorbitantes chaque semaine pour le privilège de prolonger leur existence. Une réalité qui contraste cruellement avec une époque révolue où les soins liés à cette maladie implacable étaient entièrement pris en charge par l’État.
Depuis l’avènement du Président TALON, nous aurions espéré que la compassion et la sollicitude envers nos concitoyens fragiles soient au cœur des préoccupations. Malheureusement, la réalité est tout autre. L’État a décidé de ne couvrir que 80% des frais de traitement, laissant les dialysés se débattre avec les 20% restants, une charge financière écrasante qui les plonge dans une détresse insoutenable.
Dans les centres de dialyse, c’est une véritable hécatombe quotidienne qui se déroule sous nos yeux impuissants. Les malades, déjà affaiblis par leur état de santé précaire, sont également accablés par des soucis financiers accablants. Les conséquences désastreuses de cette décision se traduisent par une agonie silencieuse, une lutte quotidienne pour maintenir un semblant de vie, où l’espoir est devenu un luxe inaccessible.
C’est pourquoi j’en appelle aujourd’hui directement à notre Président de la République. Monsieur le Président, vous avez été loué pour votre vision sociale, votre volonté de créer des conditions favorables pour notre peuple. Il est temps de prouver que ces paroles ne sont pas vaines, qu’elles ne sont pas simplement des promesses en l’air.
Vous avez en vos mains le pouvoir de changer la donne pour ces dialysés qui dépérissent au Centre National Hospitalier Universitaire (CNHU). Je vous implore de faire preuve de compassion et d’empathie, de prendre exemple sur les pays voisins où les malades retrouvent le moral grâce à une prise en charge totale de leurs soins. Votre décision, aussi minime soit-elle en apparence, a le pouvoir de redonner espoir à ces personnes en proie à l’agonie.
Monsieur le Président, je crois en votre volonté de faire de notre nation un exemple de justice sociale. Il est temps de passer de la parole aux actes, de traduire vos engagements en actions concrètes. Les dialysés du Bénin ont besoin de vous, de votre leadership et de votre détermination à changer leur destin.
En cette période où l’histoire est écrite par ceux qui osent faire la différence, je vous exhorte à prendre une décision courageuse, à sauver des vies et à soulager la souffrance de nos concitoyens les plus vulnérables. Faites de cette chronique un appel à l’action, une voix pour ceux qui souffrent en silence, dans l’espoir que la compassion triomphe de l’indifférence.
Chers lecteurs, je vous invite à vous joindre à moi dans cette quête de justice pour les dialysés du Bénin. Faisons en sorte que cette chronique ne soit pas simplement une lamentation, mais un appel retentissant à l’attention de notre Président. Ensemble, nous pouvons inciter au changement, à la prise de conscience de la gravité de cette situation.
Espérons que nos voix soient entendues et que nos actions inspirent un véritable changement. Le temps est venu d’écrire une nouvelle page de notre histoire, une page où la dignité et le respect de chaque vie sont au cœur de nos préoccupations.
Sperodidas Leprincipal