Sur intervention du Procureur de la République et de la Police Républicaine le domaine qu’occupait M. AGBOGBA malgré les « formalités légales de dédommagement » a été libéré.
En effet, une vidéo sur l’opération de libération de la zone de Togbin 4 a été abondamment diffusée sur les réseaux sociaux dans laquelle, M. AGBOGBA, huissier de justice, se présentant en victime, refusait de quitter le domaine au motif, selon ses cris dans la vidéo, de n’avoir pas été dédommagé. « Je n’ai pas été dédommagé. Tirez » cria-t-il.
Selon les sources du Ministère, contrairement aux autres occupants du domaine qui ont libéré le site, M AGBOGBA malgré les formalités de dédommagement, a refusé les fonds et qui ont été consignés. « Il a refusé tout dédommagement et a demandé plutôt, soit de l’intégrer au projet ou soit de lui reconstruire son immeuble à l’identique sur une autre parcelle identifiée par le Ministère du Cadre de Vie ».
Selon le déroulé de cette affaire, M. AGBOGBA, a été reçu à plusieurs reprises par M. Achille HOUSSOU, DG de la SIMAU et par la commission d’expropriation sans succès. Il n’a pas voulu entendre raison. Dès lors, il a été procédé à la consignation des montants de dédommagement conformément à la loi. Bien qu’il ait ignoré tous les délais impartis pour libérer le site, le Ministre du Cadre de Vie a donné un délai supplémentaire. Par un communiqué en date du 22 janvier 2024, le Ministre du cadre de vie avait un délai de quinze (15) jours à tous les occupants de la zone située entre Togbin et Adounkô, de procéder à libération du site, au plus tard le 06 février 2024. M. AGBOGBA n’a pas non plus respecté ce délai. Il a été finalement déguerpi et le bâtiment démoli sur instruction du Procureur de la République.
Source : 229 Degré