Les Jeunes Patriotes du Bénin présidé par Frédéric Béhanzin ont répliqué ce mardi 30 avril aux partis de l’opposition menés par les anciens présidents Nicéphore Soglo et Boni, qui ont donné un ultimatum de 24 h au chef de l’État Patrice Talon pour annuler le scrutin législatif du dimanche 28 avril dernier. C’est à travers une sortie médiatique tenue à Cotonou à l’occasion de laquelle Frédéric Béhanzin et les siens ont appelé les deux anciens présidents de la République à la sagesse et à la retenue.
Pour Frédéric Béhanzin qui qualifie l’ultimatum de l’opposition de honteux , les anciens président de la République Nicéphore Soglo et Boni Yayi pour avoir eu la chance de se voir confier les destinées du pays, doivent montrer le bon exemple en cessant de s’illustrer négativement par des appels à la violence afin de compromettre la paix et la sécurité dans le pays.
“Nous sommes pour la paix. Nous lançons un appel à la retenue de l’ensemble de l’opposition béninoise et à nos anciens chefs d’État, Boni Yayi et de Soglo Nicéphore… Nous demandons à nos pépés… et leurs corollaires d’arrêter de menacer la sécurité du pays”, a lancé le président des jeunes Patriotes du Bénin qui pense que l’ultimatum de l’opposition au président Patrice Talon est comme un message de guerre lancé au pays et ses militants sont bien prêts à y répondre en tant boucliers pour défendre la patrie.
“Le président Guillaume Athanase Talon est une institution. Il est le représentant du Bénin, donc le Bénin. En le menaçant, c’est le Bénin qui est menacé et tous les béninois comme un seul homme doivent se lever pour défendre leur patrie… Ils ont donné un ultimatum de 24h. Si à partir de ce soir ou demain matin, on les entend encore lancer un appel de violence, la police Républicaine ne va pas nous arrêter…”, a mis en garde le président des jeunes Patriotes du Bénin qui demande au chef de l’État de prendre ses responsabilités face aux différentes menaces.
“Nous voulons mettre le président Talon en garde . il a prêté serment le 6 avril 2016 pour la sécurité des béninois, pour la sécurité de leurs biens. Le sentimentalisme dont il fait preuve depuis que nos aînés ont commencé par menacer ce pays, doit s’arrêter. Il faut qu’il prennent maintenant ses responsabilités. Il faut qu’il les mette en sécurité pour sécuriser le Bénin s’ils ne veulent pas se ressaisir”, a déclaré Frédéric Béhanzin qui face aux exigences de l’opposition, pense qu’un État de droit n’est pas un État de consensus..
“Un État de droit n’est pas un État de consensus. Un État de droit , c’est le respect des lois. Le consensus et tout débat se mènent au Parlement.. Mais lorsque la loi est votée, promulguée, elle s’impose à tout le monde….. Les élections sont terminées…. Il faut laisser le Mr travailler pour le développement de notre pays”, a indiqué le président des jeunes Patriotes du Bénin qui a ajouté que ses partisans et lui comptent répondre désormais comme du berger à la bergère, à toutes les provocations de l’opposition.
“Nous ne prônons pas la violence. Nous lançons tout simplement un vibrant appel à la retenue. Si l’adversaire doit nous jeter de cailloux, ce n’est pas l’épi de maïs nous allons lui retourner. Ne provoquez pas en premier. Mais si on vous provoque , nous sommes là! Désormais, sachons que la patrie nous interpelle tous.”, a conclu Frédéric Béhanzin.
BÉNIN MÉDIAS