Le professeur de droit Joël Aïvo était face à la presse ce mardi 17 février 2021. Le constitutionaliste et candidat recalé à la prochaine élection présidentielle du 11 avril 2021, a fait l’état des lieux sur les problèmes, qui selon lui, ont régressé la démocratie béninoise.
À l’en croire, il s’agit de « Trois fais majeurs ». Pour le premier fait, Joël Aïvo a évoqué » L’élection législative de 2019 où le pouvoir a délibérément choisi d’éliminer de la compétition l’opposition et toute les voix jugées dissonances », a-t-il fait savoir.
Pour lui, « la mise en place d’un parlement monocolore dont dépend le sort de la République qui peut désormais voter des lois inspirées du pouvoir, notamment celles qui consolident ses intérêts et fragilisent ses adversaires fait reculer notre démocratie »
En ce qui concerne le deuxième facteur, le professeur de droit a évoqué le « fameux dialogue tenu à cotonou en octobre 2019 d’où ont été exclus plusieurs partis d’opposition, la société civile, les confessions religieuses, les autorités traditionnelles et sous le prétexte duquel le gouvernement a préparé et mise en place plusieurs dispositions controversées aux fins du durcissement de la législation d’exclusion », a-t-il déploré.
Selon lui, ces faits ont portés atteintes à la démocratie béninoise. Le candidat recalé pour la prochaine élection présidentielle va plus loin en évoquant un troisième facteur qui concerne les lois votées. Selon ses propos, « les lois votées par l’Assemblée nationale et qui ont vidé cette élection présidentielle de deux principe cardinaux à savoir :
« l’anéantissement de la liberte des citoyens de se porter candidat et l’entrave du droit du peuple à choisir ses dirigeants constitue une atteinte grave à la démocratie béninoise.
Nadine Dako