L’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) a tenu du 21 au 22 Décembre 2020 à Cotonou, son 4ème congrès ordinaire. Un congrès qui consacré dès la première journée au renouvellement du bureau dirigeant de l’association, a connu la réélection du maire de la ville de Cotonou, Luc ATROKPO comme président. Une réélection saluée par Garba Yaya, maire de la commune de Bébéréké_
Délégué, du département du Borgou à ce 4ème congrès de l’ANCB, Garba Yaya, maire de la ville de Bébéréké et président de l’Association pour le développement des Communes du Borgou (ADECOB), a salué cette réélection de Luc ATROKPO à la tête de la faîtière des communes du Bénin. Selon l’autorité communale, cette reconduction du maire Luc ATROKPO à la tête de l’Ancb reste opportune au regard du fait que l’homme crédité d’un bilan élogieux, a fait preuve d’un leadership inégalable à la tête de l’ANCB.
« L’Ancb a connu une véritable avancée au cours des cinq dernières années. C’est à mettre à l’actif de son président. Il faut reconnaître qu’il a été le meilleur interlocuteur avec le gouvernement en place et il méritait qu’on lui renouvelle notre confiance. Moi, je suis fier qu’il soit à nouveau président de l’Ancb », a indiqué le maire de la ville de Bébéréké.
Parlant au nom des communes du Borgou lors des travaux du congrès, le maire de la commune de Bébéréké qui a félicité le gouvernement pour l’accompagnement constant qu’il consacre à l’Ancb, n’a pas manqué de poser quelques doléances. Des doléances qui se résument au transfert effectif des compétences, surtout en ce qui concerne l’autonomie à accorder aux communes pour les questions de recrutements et de prise en charge du personnel administratif.
_« Vous savez, lorsqu’on est à la base, au niveau des conseils communaux, vous ne faites pas le travail seul. Il y a un certain nombre d’élus qui vous accompagnent. Mais malheureusement, les textes sont tels que, leurs intérêts ne sont pas mis en jeu. Ça c’est le premier aspect. Le deuxième aspect, il y a que le gouvernement fait beaucoup d’efforts. Ça, il faut le reconnaître, mais il reste encore des choses qu’il faut véritablement confier aux communes pour les accompagner. Il y a des communes qui n’arrivent pas à payer le personnel et nous avons des recrutements en vue pour pouvoir faire l’adéquation postes et agents, mais nous ne le faisons pas encore parce-que le gouvernement ne nous donne pas la main. J’ai sollicité un plaidoyer auprès du gouvernement pour qu’il puisse permettre aux communes de se prendre en charge entièrement »_, a plaidé le maire Garba Yaya avant d’appeler ses collègues à plus de responsabilité dans la gestion des affaires publiques.
« Il faut reconnaître aussi qu’il y a des collègues indélicats, dont le comportement fait que le gouvernement lésine à laisser entièrement la main sur certains aspects. C’est à nous de nous corriger pour redresser la barre pour une gestion efficace de nos communes », a conclu le maire de la ville de Bébéréké.
B.N