Même sort pour le Parti DUD de Houdé
La chambre administrative près le Tribunal de 1ère Instance de Cotonou vient de déclarer irrecevable la requête de l’Union Sociale Liberale (USL) de l’opérateur économique Sébastien Ajavon pour sa reconnaissance administrative et son existence officielle. Une requête qui fait suite il faut le rappeler, au refus du ministère de l’intérieur de délivrer à l’USL et aux autres partis de l’opposition, le certificat de conformité devant leur permettre de prendre par aux prochaines élections législatives du 28 avril.
Raison évoquée par le ministère de l’intérieur, l’USL a à sa tête un président d’honneur condamné, ce qui viole les dispositions prévues par les lois électorales. En saisissant la chambre administrative près le Tribunal de 1ère Instance de Cotonou, le bureau politique de l’USL pense que la raison évoquée par le ministre de l’Intérieur Sacca Lafia pour refuser la délivrance du certificat de conformité au parti est infondée, puisque la condamnation de l’opérateur économique Sébastien Ajavon qui a encore son casier judiciaire vierge, n’est pas définitive car ses avocats ont formé un pourvoi en cassation devant la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. Une Cour qui avait ordonné à l’État béninois de suspendre la condamnation de l’opposant Sébastien Ajavon.
Aussi sur l’émission ‘’Sans langue de bois’’ de la radio Soleil Fm de Djeffa le 24 février dernier, Docteur Fidèle Sonon, membre de l’Usl a ajouté que « Sébastien Ajavon n’est d’ailleurs pas membre fondateur du parti, pour être contraint à ces exigences. Il est juste le Président d’honneur, un titre honorifique »
Tous ces argumentaires ne vont pas convaincre la justice qui il faut le rappeler, a déclaré tout simplement irrecevable la requête de l’USL pour sa reconnaissance administrative et son existence officielle..
Sébastien Ajavon et ses militants pour prendre part aux prochaines élections législatives, ne peuvent qu’espérer un coup de grâce soit issu des démarches entamées par l’Assemblée Nationale poussée par le président de la République à légiférer en urgence pour la correction des textes électoraux à polémiques afin d’aboutir à des élections plus inclusives et pacifiques. Le souci du président Patrice Talon étant de voir les partis de l’opposition prendre part a ces élections législatives du 28 avril prochain.
Il faut rappeler que la Chambre administrative près le TPI de Cotonou a aussi déclaré irrecevable la requête du Sieur Valentin Houdé pour la reconnaissance administrative de l’existence de son parti, le DUD. Un parti qui s’en va basculer dans l’opposition !
B.N