C’est désormais clair. Les marchandises qui n’ont pas fait l’objet de contrôle douanier régulier et saisies par les services de douane et non retirées conformément à la réglementation en vigueur seront vendues aux enchères passé le délai de 15 jours. L’information est donnée par le chef brigade du Service d’intervention rapide de la Douane et Droits indirects de l’Atlantique-Littoral, Marcellin Laourou en personne.
Selon l’Inspecteur des Douanes, Marcelin Laourou, ces marchandises qui n’ont pas fait l’objet de contrôle douanier régulier et saisies par les services de douane et non retirées conformément à la réglementation en vigueur seront vendues aux enchères passé le délai de 15 jours.
« En matière douanière, les marchandises que nous saisissons, si les propriétaires ne viennent pas les retirer dans un délai de quinze jours, c’est la confiscation d’office conformément à l’article 280 du Code douanier », rappelle Marcellin Laourou pour dire que force doit rester à la loi. Ces détails donnés par le chef brigade du Service d’intervention rapide Atlantique-Littoral de la Douane ne sont certainement pas tombés dans les oreilles de sourd. Au terme du quinzième jour, il y a confiscation d’office en dépôt de marchandises saisies par la Douane, détaille l’inspecteur de douane, pour demander à tous les usagers dont les biens se retrouvent entre les mains des disciples de Saint Mathieu à faire les formalités requises de retrait pour ne pas tomber sous le coup des pénalités liées à ces négligences, du point de vue conformité à la loi. « Après quinze jours, la marchandise ne vous appartient plus, l’État va faire la procédure pour la vente aux enchères publiques », a-t-il notifié avec ferveur. Cet rappel qui tient lieu d’un ultimatum concerne les propriétaires de véhicules saisis par les services de la douane. « Ceux qui ont des véhicules au niveau du Service d’intervention rapide, Atlantique-Littoral, ceux qui ont des motos et toutes sortes de marchandises que nous avons saisies, s’ils ne viennent pas les retirer dans un délai de quinze jours, nous allons les vendre aux enchères publiques, nous ne sommes pas un dépôt ordinaire pour garder des objets saisis au-delà de quinze jours », insiste l’Inspecteur des Douanes Marcellin Laourou qui reste ferme sur cette décision.
Julienne Tabé