En politique, tous les coups sont permis. Même les plus tortueux. Il faut juste trouver des moyens pour anéantir son adversaire. L’arme des esprits fébriles est bel et bien celle de ces coups. Et c’est cette arme que la mouvance présidentielle est en train de mettre en branle pour tenter de discréditer les Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) lors des prochaines élections législatives. Le montage consiste à établir l’implication des ténors FCBE dans les dossiers Icc-Services et Dangnivo.
Le premier plan est déjà mis en branle. Le dossier Icc-Services est envoyé devant la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET). Le Tribunal spécial à polémique va rouvrir ce dossier le 17 décembre prochain. Des fuites, il ressort que tout un arsenal est inventé pour faire croire que l’ex Président de la République, Boni Yayi y est impliqué. Des arguments iront jusqu’à établir ses prétendues ramifications avec les responsables au plus haut niveau de cette structure de placement d’argent. Dans le même cadre, des sommités du parti Forces Cauris pour un Bénin Emergent seront abondamment cités comme complices directs ou indirects dans cette affaire dans laquelle des milliers de Béninois débordés par la cupidité se sont fait spolier.
Et c’est à dessein que l’audience sera retransmise en direct sur les radios. Des informations à prendre avec des pincettes pour le moment. Au second volet, c’est l’affaire relative à la disparition d’Urbain Dangnivo qui sera prise comme l’autre arme de destruction.
Puisque c’est au temps du régime défunt que les faits se sont déroulés, il faut en profiter pour ternir l’image de ceux qui étaient aux commandes de la République dans la période. De ce fait, ceux qui sont encore fidèles à l’ancien Président de la République Thomas Boni Yayi seront appelés pour s’expliquer. La méthode actuelle qui consiste à passer à des condamnations systématique peut être appliquée sans aucune autre forme de procédure. Si ces informations reçues restent encore à vérifier, les rumeurs de plus en plus persistantes indiquent que toutes pièces nuisibles sont en train d’être réunies pour rendre la vie beaucoup plus difficile aux militants FCBE qui occupent aujourd’hui la quasi-totalité de toutes les localités du territoire nationale.
Dans tous les cas, la réouverture du dossier Icc-Services le lundi 17 décembre 2018 situera davantage les Béninois sur les réels mobiles de ce procès qui entre temps se menait devant le Tribunal de Cotonou, mais de façon surprenante est envoyé devant la Cour spécial –CRIET qui ne cesse d’alimenter la polémique.
M-C-Y