La Cour Pénale Internationale suit dans tous ses détails, la crise électorale au Bénin et surtout les représailles subies par les populations manifestantes, de la part des forces de l’ordre déployées dans tous le pays par le pouvoir.
Depuis les malheureux du 26 février 2019 à Kilibo qui ont fait deux morts et plusieurs blessés graves, l’institution internationale saisie par une ONG belge, a bien les yeux rivés sur le Benin et c’est Candide Azannai, président du parti Restaurer l’Espoir qui n’annonce. Dans sa dernière déclaration sur sa page Facebook, le président du parti Restaurer l’Espoir écrit que « La CPI, à titre préventif, examinera en son temps les enregistrements vidéos et audios relativement aux déclarations irresponsables des thuriféraires du pouvoir dit de la rupture et à celles de leurs affidés »
Candide Azannai dénonçait en effet le déploiement militaire observé sur toute l’entendue du territoire contre les militants de l’opposition qui selon lui, usent d’un droit que leur confère la constitution pour manifester et dénoncer l’exclusion de leurs partis des législatives du dimanche 28 avril dernier. Il s’en est surtout pris au ministre de la Défense Fortunet Nouatin et celui de l’Intérieur Sacca Lafia, ainsi qu’au Directeur Général de la Police Républicaine, Nazaire Hounnonkpè pour leur immixtion par des prises de position dans le processus électoral et surtout pour les menaces proférées à l’endroit des militants de l’opposition.
Le président du Parti Restaurer l’Espoir a par ailleurs demandé à tout citoyen victime ou témoin d’actes d’exaction, de saisir le Siège de la Résistance à Cotonou.
« Toute personne persécutée, victime ou témoin d’actes désapprouvés par les dispositions des artifices 19 et 36 de la Constitution de décembre 1990, est priée de saisir sans délai le siège de la Résistance », a-t-il lancé
B.N