Un mandat d’arrêt « scandaleux » et « sans fondement juridique » selon Moscou
La Cour Pénale Internationale (CPI) a émis ce vendredi un mandat d’arrêt international contre le président russe Vladimir Poutine à propos de la guerre déclenchée en Ukraine depuis plus an. La juridiction internationale accuse le dirigeant russe crimes de guerre.
La Cour Pénale Internationale (CPI) s’invite dans la guerre en Ukraine. Le tribunal a décerné ce vendredi un mandat d’arrêt international contre le président russe Vladimir Poutine pour crimes de guerre commis en Ukraine depuis le 24 février 2022 où il y a déclenché une invasion à grande échelle. La CPI accuse surtout Vladimir Poutine de déportation illégale d’enfants d’Ukraine vers la Russie..
Dans une déclaration, la CPI a indiqué qu’elle dispose des preuves accablantes qui attestent que Vladimir Poutine a eu à commettre des actes criminels directement ou en complicité avec d’autres personnes. Pour la Cour, il est établi que Vladimir Poutine n’a pas usé de son pouvoir présidentiel pour mettre fin à la déportation illégale d’enfants ukrainiens vers la Russie.
Il faut souligner que la CPI pour les mêmes faits, recherche aussi, la commissaire russe aux droits de l’enfant, Maria Lvova-Belova. Il faut le rappeler, Maria Lvova-Belova avait avoué en septembre dernier qu’il y a eu des initiatives pour protéger et endoctriner les enfants ukrainiens déportés en Russie.
Un mandat d’arrêt « scandaleux »selon Moscou
Face aux allégations et aux mandats d’arrêt émis contre le président Russe et Maria Lvova-Belova, commissaire russe aux droits de l’enfant, Moscou n’a pas tardé à réagir. D’abord, Moscou a balayé d’un revers de main, les allégations de la CPI, avant de qualifier ces mandats d’arrêt de « scandaleux » et » et sans fondement juridique » .
Il est important de souligner que la Russie n’est pas membre de la CPI. Il serait donc difficile qu’un de ses ressortissants reconnu suspect soit livré. Nonobstant, si les membres de la CPI sont tenus d’arrêter toute personne mise en accusation par la juridiction, les mandats d’arrêt émis contre Vladimir Poutine et Maria Lvova-Belova, commissaire russe aux droits de l’enfant, font d’eux des parias internationaux. Ce qui rend du coup leurs déplacements difficiles, notamment dans les pays signataires de la convention de la CPI.
Magloire Fiogbé