Arrêté dans la nuit du vendredi à samedi dernier par la police espagnole puisque sous le coup d’un mandat d’arrêt international décerné par le Bénin dans le dossier de mauvaise gestion au Fonds National de Microfinance qu’il a eu à gérer sous le régime Yayi, l’ancien ministre des Finances Komi Koutché, a le soutien de son parti, Force Cauri pour un Bénin Émergent (Fcbe). Dans une déclaration lue à la presse ce dimanche 16 décembre, le Porte-parole des Fcbe Nourenou Atchadé a dénoncé le caractère arbitraire et frauduleux du mandat d’arrêt international délivré par le Bénin contre l’ancien ministre des finances qui dit-il, est « curieusement inconnu des avocats de l’intéressé ».
Brieux Noureni
Nourenou Atchadé rappelant les faits, a expliqué que » le procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Première Classe de Cotonou avait décerné un mandat d’arrêt à son encontre. A la suite de ce mandat, l’intéressé s’est présenté de lui-même au juge d’instruction du premier cabinet le 06 avril 2018. Après audition, ce dernier n’ayant pas trouvé de charge suffisante contre lui, a pris une ordonnance d’annulation du mandat décerné précédemment. Le procureur n’étant certainement pas du même avis que le juge, a interjeté appel. Vous savez les ennuis que le juge d’instruction en question a connus suite à sa décision ».. Le porte-parole des Fcbe ajoute, « Une convocation de comparution a été adressée au camarade pour le 18 décembre 2018. Alors que la date de la convocation n’est pas encore échue, nous avons appris comme tout le monde, l’interpellation dans la nuit de vendredi à samedi, de notre Deuxième Secrétaire Exécutif National Adjoint, Komi KOUTCHE par la police espagnole des airs et des frontières à Madrid ». Nourenou Atchadé pour finir, a condamné l’injustice répétitive dont sont victimes les dirigeants du parti. Il a exigé notamment , la libération immédiate et sans condition l’ancien Dg Fnm.
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POINT DE PRESSE DU PARTI FCBE SUR
L’INTERPELLATION DE KOMI KOUTCHE
Mesdames et Messieurs de la presse, merci de répondre à nouveau présents à notre invitation.
L’actualité nationale, comme nous le savons tous, porte sur l’interpellation de Monsieur Komi KOUTCHE, Deuxième Secrétaire Exécutif National Adjoint du parti FCBE, ancien
Ministre d’Etat chargé de l’Economie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation, dans le cadre de l’acharnement contre les différents responsables de l’opposition au pouvoir de Patrice TALON.
De quoi s’agit-il au juste ?
Suite à un audit commandité par le gouvernement sur la gestion du Fonds National de Microfinance allant de 2013 à 2016, période au cours de laquelle le camarade KOUTCHE n’y était plus Directeur Général, le procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Première Classe de Cotonou avait décerné un mandat d’arrêt à son encontre. A la suite de ce mandat, l’intéressé s’est présenté de lui-même au juge d’instruction du premier cabinet le 06 avril 2018. Après audition, ce dernier n’ayant pas trouvé de charge suffisante contre lui, a pris une ordonnance d’annulation du mandat décerné précédemment. Le procureur n’étant certainement pas du même avis que le juge, a interjeté appel. Vous savez les ennuis que le juge d’instruction en question a connus suite à sa décision.
Le gouvernement TALON n’ayant pas eu gain de cause dans son désir d’abattre un adversaire politique de taille, s’est empressé de monter de toutes pièces une affaire de vol de plus de huit cent millions (800 000 000) de nos francs au domicile de l’intéressé à Gouka (ce qui en soi n’est pas vrai puisque Komi KOUTCHE n’a pas de maison à Gouka mais plutôt à Atokolibé – commune de Bantè, et le vrai montant objet du vol était de quatre-vingt-quinze millions – 95 000 000, frais de campagne des coordinations FCBE du département des Collines). Ce dossier avait été connu et vidé par le Tribunal de Savalou. La demande d’autorisation de poursuite ayant échoué à l’Assemblée Nationale, le gouvernement a fait enrôler le dossier FNM par la CRIET. Une convocation de comparution a été adressée au camarade pour le 18 décembre 2018. Alors que la date de la convocation n’est pas encore échue, nous avons appris comme tout le monde, l’interpellation dans la nuit de vendredi à samedi, de notre Deuxième Secrétaire Exécutif National Adjoint, Komi KOUTCHE par la police espagnole des airs et des frontières à Madrid.
Face à une telle situation, le parti FCBE :
dénonce le caractère arbitraire et frauduleux d’un supposé mandat d’arrêt international délivré par le Bénin et curieusement inconnu des avocats de l’intéressé ;
condamne l’injustice répétitive dont sont victimes les dirigeants du parti tendant à les priver de leurs droits civiques et politiques
exige la libération immédiate et sans condition du camarade Komi KOUTCHE, et le respect de ses droits ;
réaffirme son soutien indéfectible au camarade Komi KOUTCHE et le rassure de sa détermination à l’accompagner dans cette nouvelle épreuve qu’il traverse.
En tout état de cause, le gouvernement de Patrice TALON sera tenu responsable des déconvenues qui découleraient du nonrespect des droits de notre camarade et de toute atteinte à son intégrité physique et morale.
Le parti FCBE invite ses militants et sympathisants au calme et à la sérénité, et les rassure qu’ils seront tenus informer de l’évolution du dossier au fur et à mesure.
Halte à la dictature et à la violation des droits de l’homme au Bénin.
Vive le parti FCBE
Fait à Cotonou, le 16 décembre 2018