Au Bénin, les jours s’égrènent et les élections législatives du 28 avril prochain s’annoncent à grands pas. Mais sur le pays, plane le spectre d’une crise généralisée qui pourrait faire sombrer le laboratoire de la démocratie en Afrique, puisque l’opposition exclue de ces législatives, menace de descendre dans les rues du pays à tout moment pour se faire entendre. Alors que toutes les voies de dialogue sont épuisées à l’Assemblée Nationale et que le gouvernement lors de son dernier conseil des ministres, a confirmé la tenue des élections entre les deux partis du pourvoir (Parti Progressiste et Bloc Républicain), sans oublier que la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) a déjà procédé au positionnement de ces deux partis sur le bulletin unique de vote, le député Rachidi Gbadamassi, membre de la majorité parlementaire, croit toujours à une sortie de crise.
Au micro d’une radio locale, le député membre fondateur du Parti Républicain continue de nourrir l’espoir que le miracle est encore possible pour le consensus au parlement où les députés sont convoqués pour le 12 prochain. S’adressant directement à son collègue Guy Mitokpè, Rachidi Gbadamassi a déploré l’option de l’opposition qui compte recourir au soulèvement pour réclamer ses droits.
» J’admire le courage de l’honorable Mitokpè mais le je plains sa jeunesse. Allez demander aux populations des 77 communes de se soulever, non! Moi je préfère que nous développons nos énergies pour préserver la paix sociale. Je continue par croire que quelque chose est encore faisable. Ce n’est pas trop tard. Ils peuvent revenir encore parce-que le 12, nous sommes invités au Parlement par le président de l’Assemblée Nationale. Nous majorité parlementaire, nous sommes disponibles, nous sommes ouverts. Le 12, nous allons retourné au Parlement et il se pourrait qu’on trouve de consensus pour permettre à tout le monde d’aller aux élections « , a déclaré le député de la majorité parlementaire.
Brieux Noureni