C’est une énième agression qu’il a subie et qui selon lui, déshonore une République qui compte donner une place de choix à la royauté. Assailli le lundi 23 novembre derniers dans son palais royal par des individus malintentionnés armés d’armes blanches qui ont tout vandalisé sur leur passage, le roi d’Agoué, sa Majesté Sossa Folly-Awon Danhouénou était face aux journalistes dans la soirée du mercredi 25 novembre pour élucider les contours de cette énième attaque qu’il qualifie de « tentative d’assassinat de sa personne ».
Officiellement intronisé en mars 2015 après-avoir subi toutes les cérémonies coutumières consacrées à cet effet et confirmé par le Haut Conseil des Rois du Bénin, le roi d’Agoué Sossa Folly-Awon Danhouénou fait face depuis lors , à des velléités d’un clan avide du pouvoir qui se réclame d’Agoué-Adjigo et qui ne reconnait pas son autorité. Si le dossier est pendant devant le Tribunal de Ouidah, le roi d’Agoué explique que ses détracteurs, épaulés par des autorités politico-administratives, ne manquent pas de mener régulièrement à son encontre, des actes de provocations afin de se rendre justice. Le dernier en date est celui du lundi 23 novembre dernier où l’autorité royale affirme que ses agresseurs avaient bel et bien l’intention de porter atteinte à son intégrité physique.
» C’était une conspiration préméditée, une tentative d’assassinat. L’affaire ne date pas d’aujourd’hui. Le Tribunal de Ouidah en sait quelque chose. Des individus incontrôlés ont pris pour habitude de se soulever juste pour semer la diversion, mentir ou raconter n’importe quoi… Ses intéressés sans foi ni loi se permettent de semer le désordre dans la ville d’Agoué. Ce sont des délinquants, des criminels. Ils ont failli me tuer et ça, je suis en vie actuellement, n’eut été ma vigilance… « , a déclaré le roi Folly-Awon Danhouénou qui parlant de ses détracteurs, souligne qu’ils sont mal placés pour prétendre au trône de ses aïeux.
« Oui, qu’il vous souvienne qu’effectivement le royaume d’Agoué a été fondé en 1695 par Folly-Awon. Je me rends compte que les exilés qui sont venus des mines d’Accra, chassés par l’invasion de l’époque sont venus demander la terre chez mes aïeux, d’abord chez Folly-Bébé à Aného… Les gens parlent aujourd’hui d’Agoué-Adjigo. Adjigo, c’est un arbre que nous avons autorisé les intéressés à planter pour s’abriter. Adjigo n’a jamais été un fétiche chez nous », explique le roi d’Agoué qui ajoute.
» Ces fauteurs de troubles savent qu’ils ne peuvent pas conter l’histoire d’Agoué….C’est des individus incontrôlés, malveillants, prêts à tout casser. La preuve, ils ont profané le Palais, ils ont détruit le WC public que j’ai offert à la population, ils ont cassé les lampadaires. Ils embrouillent tout en racontant des bêtises et en empruntant les voies obscures. Ça ne grandit pas notre nation »
Des autorités politico-administratives pointées du doigt comme complices
Dans ses déballages, le roi Folly-Awon Danhouénou, pointe du doigt, des autorités politico-administratives, à savoir le maire de Grand-Popo Jocelyn Ahyi et la Chef d’arrondissement d’Agoué Rosine Romao comme complices de ses détracteurs.
tué », révèle le roi d’Agoué.
Il ajoute ceci : » Toutes ces conspirations m’amènent à dire qu’effectivement, il y a eu d’agression sur ma personne et cette agression, je peux vous le dire, a failli me coûter la vie. »
La justice internationale pourrait être saisie
Même s’il sort toujours idem des actes d’agression de ses détracteurs qui opèrent au nez et à la barbe des autorités locales et des services de la police sans être jamais inquiétés, le roi Folly-Awon Danhouénou qui craint pour sa sécurité, compte se fier à la justice internationale si celle béninoise déjà saisie, doit continuer à trainer sur le dossier.
« J’espère que le Procureur prendra maintenant ses dispositions pour mettre fin définitivement à ça. Si ce n’est pas fait, si la justice du Bénin n’est pas capable de dire définitivement le droit, je saisirai la justice internationale en ma qualité de président de la Confédération africaine de Boxe. « , a martelé le roi d’Agoué qui a mis les points sur le « i « en ce qui concerne les remous autour de la légitimité de son pouvoir.
« Je viens d’avoir du Haut Conseil des Roi du Bénin, une décision qui me confirme comme le légitime roi d’Agoué. Le Haut Conseil ne peut pas confirmer quelqu’un s’il n’a pas eu à faire une enquête de moralité. On fournit tout un dossier. Le Haut Conseil n’est pas un jeu des enfants. C’est un jeu des grandes personnalités qui ont à leur tête, des gens comme le roi Kpodégbé, le roi de Kika et celui d’Agonlin. Les intéressés étaient même présents quand la décision a été rendue. J’ai besoin de me faire passer pour un roi ? Pour gagner quoi?. C’est la royauté qui m’a fait venir au Bénin et j’ai été officiellement intronisé. Si j’ai accepté d’être intronisé, c’est parce que les ancêtres l’ont voulu… « , a conclu en toute sérénité le légitime et seul roi d’Agoué.
Brieux Noureni