Considéré comme une victime collatérale des échauffourées entre population et policiers les 1er et 2 Mai 2019 à Cotonou (atteint par balle perdue sans être impliqué) suite à une supposée tentative d’enlèvement de l’ancien président de la République Boni Yayi, à son domicile à Cadjehoun et en séjour carcéral à la prison civile de Cotonou depuis plus de 4 mois puisque mêlé par la justice, Messan Adadé Folly Bébé, ancien chef du 13è arrondissement et militant Fcbe est libre de ses mouvements depuis ce lundi 2 septembre. La justice qui menait ses enquêtes depuis plusieurs mois sur l’élu communal Fcbe afin de desceller son implication dans ces événements tragiques des 1er et 2 mai, n’a rien trouvé de concret. Elle a ordonné ce lundi 2 septembre sa libération pure et simple mais l’astreint à donner des informations sur ses voyages hors du territoire national. Il faut donc retenir que l’ancien chef du 13è arrondissement Messan Adadé Folly Bébé n’était aucunement impliqué dans les événements malheureux des 1er et 2 mai derniers qui ont fait plusieurs morts et des dégâts matériels. Membres actif au sein des cauris, il est simplement victime de son activisme politique.
Pour rappel, selon les informations relayées en son temps par le Journal Matin Libre, l’ancien chef du 13è Messan Adadé Folly-Bébé pour braver les éventuels embouteillages ce 1er mai 2019 dans la capitale économique du pays, à sollicité les service d’un conducteur de Taxi Moto communément appelé « Zemidjan ». Tombé dans une embuscade à Cadjehoun ou les échauffourées entre policiers et population battaient son plein, l’autorité locale qui tentait de faire demi-tour, a reçu une balle perdue au dos. Après les soins appropriés au Cnhu, le militant Fcbe comme s’il était dans son mauvais jour, fut interpellé par la police et déposé en prison.
Joint au téléphone après sa libération lundi dernier, l’ancien pensionnaire de la prison civile de Cotonou se réjouit de ce que la justice ait dit le droit. Bien que libre de ses mouvements, Messan Adadé Folly Bébé est toujours de cœurs avec les autres militants de l’opposition, ses anciens codétenus composés pour la plus part de jeunes. Il compte mener des démarches pacifiques vers le pouvoir afin d’obtenir l’indulgence de la justice pour leur libération. Avant ce prochain combat, on se demande si l’homme suspendu entre-temps de son poste de chef d’arrondissement et qui blanchi aujourd’hui par la justice, pourrait retrouver son fauteuil ?
B.N