CLIMAT POLITIQUE TENDU AU BÉNIN
Ne jamais franchir le rubicon de l’apatride !
Pourquoi veut-on s’auréoler de la palme d’or du désastre ? Pourquoi jure-t-on de semer le chaos ? Pourquoi compose-t-on des stratégies sociopolitiques visant à mettre le pays à feu et à sang ?
Je m’interroge et en même temps je crie haro sur le baudet ; car nos pères fondateurs, nos aïeux n’ont jamais voulu ça pour notre pays. Et pour plus récent, deux propos sonnent encore dans nos mémoires comme si c’était hier : « … Plaise le ciel, qu’aucun bain de sang n’éclabousse ce pays et ne nous emporte dans ses flots. » ; « … si certains veulent semer le chaos dans ce pays, je ne les y aiderai pas ! » C’est dire donc que tout complot ourdi contre la nation béninoise d’où qu’il vienne est à proscrire ; à dénoncer avec véhémence et à combattre avec la dernière rigueur. La politique politicienne d’une minorité ne saurait mettre à mal la vie de millions de Béninois qui ne veulent que le pain quotidien et non des agitations stériles et des actes attentatoires à leur quiétude.
Prévues pour se tenir le 28 avril 2019, les élections législatives ont connu une nouvelle cadence mue par de nouvelles règles que la République s’est librement et démocratiquement donnée. Très imbus de leur propre personne, et irréductibles conservateurs à tort, les acteurs d’une certaine frange politique n’ont pu s’adapter aux nouvelles prescriptions légales. Par cet état de fait, ils sont contraints à rester à la gare des Législatives 2019 sans pouvoir embarquer. « Nul n’est censé ignorer la loi ». Ils doivent donc en tirer les leçons et réajuster le tir pour d’autres rendez-vous électoraux. Non contents de ce voyage manqué, ils appellent à la résistance et à la désobéissance civile, à travers des manifestations géantes de mécontentement dans tout le pays. Je voudrais être en accord avec tout le peuple béninois en empruntant ces deux expressions ancrées dans notre patois pour dire : « On a siffler pour appeler Louis », « Assogba est allé à Kétou » ; je ne voulais pas être grossier en disant que « le Blanc a pété dans le pot ». Rien n’est donc là ! Et toutes ces grognes ne peuvent être assimilées qu’à une tempête dans un verre d’eau. Insuffler dans la population l’amertume, la récolte, la tension et la violence aveugle est un acte déshonorant qui frise le venin d’un apatride qu’il faut annihiler à tout prix. Tout digne fils de la nation doit s’insurger contre et n’y jamais donner caution pour. Le Bénin est salué dans le monde entier pour sa démocratie. Il serait donc désolant que des intérêts personnels inavoués la peignent en noir.
C’est vrai que la classe politique béninoise est perfectible. En bon visionnaire, le Président de la République Son Excellence Patrice TALON a initié dès son ascension à la magistrature suprême, des réformes visant à améliorer le système. Aujourd’hui, il a parfaitement raison lorsqu’on constate que la recherche d’un consensus pour des élections inclusives, devient une véritable chimère pour nos « grands hommes politiques ». Il n’y a donc pas à s’arracher les cheveux et précipiter le pays dans un chaos préjudiciable au bonheur des paisibles populations. Les Jeunes Patriotes veillent au grain. En bons gardiens du temple, ils dénoncent et dénonceront tout acte qui mettra à mal la paix dans notre pays ; ceci, loin de tout calcul en faveur d’une Opposition ou d’une Mouvance. C’est de la patrie qu’il s’agit et non des calculs politiciens tendancieux.
A ce tournant de la vie politique de notre pays, telle devrait être la position de tout Béninois, de tout digne fils de la nation ; ou du moins, pour ceux qui sont fiers, comme moi, d’en porter encore l’étoffe. /. –
Vive le Bénin !
Vive la Démocratie !
À bas les apatrides !
Mort aux traites !
Et la Lutte continue.
Le Porte-parole :
Frédéric BEHANZIN.