(Mauvais perdants, les requérants candidats, Sosthène AIKPANDO et Victorien Codjo AHLOUME recadrés par la Haute Juridiction)
Élu aux Législatives du 08 janvier dernier dans la 6ème Circonscription Électorale, plus précisément à Sô-Ava, pour le compte du parti Union Progressiste le Renouveau, le maire Jean Méjor Zannou est plus jamais conforté dans son nouveau siège de députe de la 9ème législature. En effet, en réponse au recours en invalidation à son élection formulé par les sieurs Sosthène AIKPANDO et Victorien Codjo AHLOUME, tous deux candidats sur la liste du parti ‘’Les Démocrates », la Cour Constitutionnelle a sifflé la fin de la récréation en disant le droit en sa faveur.
A la manœuvre lors du scrutin législatif du 8 janvier dernier de la razzia électorale du parti l’UP le Renouveau à Sô-Ava qui l’ouvre les porte du Parlement, Jean Méjor ZANNOU vient d’infliger à nouveau devant la Cour Constitutionnelle, une autre humiliation à ses adversaires politiques. La haute juridiction qui a statué le jeudi 26 janvier dernier sur plusieurs contentieux électoraux, a en effet débouté les deux requérants, Sosthène AIKPANDO et Victorien Codjo AHLOUME, tous deux candidats sur la liste du parti « Les Démocrates » qui l’ont saisi à travers un recours en invalidation de l’élection des leaders UP le Renouveau, Jean M. Zannou et Nestor NOUTAÏ (lui élu à Zè).
Si les requérants dans leur recours on demandé la mise à disposition des procès verbaux du vote, la Cour, dans sa décision s’est référée à sa dernière décision du 21 janvier 2023, et affirme que c’est à tort que Les Démocrates formulent cette doléance.
En effet dans une décision EL 23-003 en date du 21 janvier 2023, la Cour Constitutionnel du Bénin a rejeté une requête du parti d’opposition Les Démocrates qui lui demandait d’enjoindre la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) de lui communiquer les copies des procès-verbaux de centralisation et de compilation des résultats des législatives des 546 arrondissements du pays, ceci en vue d’introduire devant l’instance chargée du contentieux électoral, un recours en contestation au verdict du scrutin législatif du 8 janvier dernier. La haute juridiction dans sa décision s’était basée sur les dispositions du code électoral, notamment les articles 69, 89, 92 et 93 qui disposent que les copies du procès-verbal de compilation des résultats et autres documents électoraux, doivent être mis immédiatement et sur les lieux de la compilation, à la disposition des partis politiques en compétition et non être réclamés plus tard à la Direction Générale des Élections (DGE) de la CENA.
Concernant donc le recours des sieurs Sosthène AIKPANDO et Victorien Codjo AHLOUME contre les élus UP le Renouveau, Viwagnon Jean M. ZANNOU et Nestor NOUTAÏ, la Haute Juridiction souligne qu’ « Il y a en l’espèce, l’objet de trop jugé ».
N’ayant donc pas apporté des preuves palpables sur les supposés cas d’irrégularités ayant favorisé l’UP le Renouveau à Sô-Ava et Zê, les candidats malheureux du parti Les Démocrates, Sosthène AIKPANDO et Victorien Codjo AHLOUME ont été purement et simplement déboutés par la haute juridiction.
Plus rien ne peut plus donc empêcher, l’actuel maire de Sô-Ava, Jean Zannou de siéger à partir du 06 Février prochain au sein de la 9ème Législature, en tant que député UP le Renouveau de la 6ème Circonscription.
En attendant, le leader du parti Baobab-Arc-Ciel dans la cité lacustre peut poursuivre en toute sérénité avec ses sympathisants , la célébration de son élection.
Julienne Tabé