L’alternance pacifique au Bénin à l’issue de la présidentielle à venir en 2026, reste une préoccupation majeure pour le parti Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE). Et pour cause, face à l’interminable crise sociopolitique que traverse le pays depuis les échauffourées meurtrières et destructives des législatives de 2019 ajoutées à celles de la présidentielle de 2021 avec à la clé, des exilés et prisonniers politiques, le parti d’opposition dirigé de main de maître par le stratège Paul Hounkpè se pose comme l’offre politique idéale en 2026 pour la pacification effective du pays. C’était à l’occasion de la 2ème Session Ordinaire du Bureau Exécutif National du parti tenu le samedi 15 Juillet dernier à Parakou.
C’est un secret de polichinelle que l’interminable crise sociopolitique qui déchire le Bénin depuis les violences meurtrières qui ont émaillé les législatives de 2019 et la présidentielle de 2021 (des élections jugées exclusives par l’opposition), avec comme corollaire, la destruction des édifices publics et privés, des pertes en vies humaines à l’image de dame Prudence Amoussou et des exilés et prisonniers politiques comme Sébastien Ajavon, Valentin Djènontin, Komi Koutché, Joël Aïvo et Reckya Madougou, est la résultante de la guerre de règlement de compte que se sont livrée et que continuent de se livrer malgré leur réconciliation, Boni Yayi et Patrice Talon, deux amis et ennemis politiques éternels. L’actualité politique très tendue aujourd’hui dans un parlement béninois plus ou moins représentatif avec l’opposition fait son grand retour à travers le parti Les Démocrate qui se montre très mordante face à une majorité parlementaire représentée par les blocs politiques l’Union Progressiste le Renouveau (UPR) et le Bloc Républicain (BR) qui ne compte rien céder, lance déjà les prémices de ce que le pire est à craindre à propos l’échéance des élections générales de 2026. Les perspectives de 2026 semblent bien être sombre pour le Bénin du moment où, d’un côté, nous avons le clan Talon qui n’entend pour rien au monde, céder le pouvoir et en opposition, les randonnées et envolées d’un Boni Yayi très revanchard qui n’a jamais digéré le fait que le pouvoir lui ait échappé en 2016, sont symptomatiques qu’il tient coûte que coûte à en découdre avec son successeur.
Pour la FCBE, ces guéguerres politiques interminables entre Boni Yayi et Patrice Talon pourrait bien conduit le Benin à un nouveau déchirement en 2026 qui compromettra à coup sûr, la paix et la cohésion nationale qui restent jusque-là fragiles.
Et pour pallier au pire, le premier responsable du parti FCBE Paul Hounkpè a lancé un appel solennel à tous les béninois d’ici et d’ailleurs à rejoindre la dynamique cauris. Selon lui, face à cette guerre Yayi-Talon qui n’a que trop duré avec des préjudices énormes causés au peuple béninois , la FCBE se pose comme l’alternative crédible pour régler la question des exilés et prisonniers politiques, ceci pour pacifier effectivement le Bénin et fédérer toutes ses forces vives autour de son développement.
En définitive, Paul Hounkpè pense donc qu’il n’y a pas autres choix à faire pour les béninois en 2026 que de se libérer des jougs des deux personnalités que sont Yayi et Talon pour sceller avec la Fcbe, un nouveau deal politique qui met le capital humain au centre de toutes les priorités et qui assure la paix, l’unité nationale et le développement effectif du Benin.
Brieux Noureni