Le président de la République Patrice Talon est fidèle à ses principes. Lui qui a horreur des cultes de personnalité, n’est donc pas preneur des opérations de charme lancées par certains de ses partisans qui ont déployé depuis quelques jours dans la ville de Cotonou et environs, des affiches propagandistes en son honneur.
En effet, dans un communiqué rendu public ce mardi 11 décembre, la Présidence de la République a menacé demandant aux initiateurs de ses affiches de les retirer sans délai au risque de s’exposer à des sanctions.
« Il a été constaté ce jour, mardi le 11 décembre 2018, que des affiches propagandistes à l’effigie du Président de la République ont été posées à divers carrefours de la ville de Cotonou et environs. Une telle initiative, assimilable au culte de la personnalité, est contraire à la démarche du Président de la République qui s’emploie à exercer ses fonctions avec humilité depuis son investiture le 6 avril 2016. Aussi la Présidence de la République demande-t-elle instamment aux initiateurs de retirer sans délai lesdites affiches », indique le communiqué de la présidence de la République qui rappelle qu’il est « formellement interdit d’utiliser l’effigie du Président de la République à ces fins, hors les périodes de campagne électorale l’impliquant, sur toute l’étendue du territoire national ».
COMMUNIQUE DE LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE
Il a été constaté ce jour, mardi le 11 décembre 2018, que des affiches propagandistes à l’effigie du Président de la République ont été posées à divers carrefours de la ville de Cotonou et environs.
Une telle initiative, assimilable au culte de la personnalité, est contraire à la démarche du Président de la République qui s’emploie à exercer ses fonctions avec humilité depuis son investiture le 6 avril 2016. Aussi la Présidence de la République demande-t-elle instamment aux initiateurs de retirer sans délai lesdites affiches et leur rappelle-t-elle qu’il est formellement interdit d’utiliser l’effigie du Président de la République à ces fins, hors les périodes de campagne électorale l’impliquant, sur toute l’étendue du territoire national.
En tout état de cause, tout contrevenant à cette interdiction sera appelé à répondre de ses actes.
Pascal I. KOUPAKI