Elle est bien connue pour sa position tranchée contre le régime du président Patrice Talon et elle n’envisage pas encore jouer la carte de la compromission.
Reckya Madougou ex-ministre de Boni Yayi et actuelle conseillère spéciale du président Togolais, Faure Gnassingbé, puisque c’est d’elle qui s’agit, est sortie de ses gonds pour rétablir la vérité à propos d’une publication abondamment relayée depuis plusieurs heures sur les réseaux sociaux et qui fait état de ce que, visant être la colistière du président béninois, probable candidat pour la présidentielle de 2021, qu’elle aurait finalement rallié la mouvance présidentielle après avoir déjà négocié maintes fois auparavant en vain, un poste ministériel.
L’ex ministre béninoise très remontée qui dit être désormais prête à répondre à toute « diffamation » contre sa personne, parle de mensonges grotesques qu’elle ne saurait laisser passer.
« Je ne me laisserai plus diffamer sans réagir … Mes chers amis, il est des mensonges grotesques qu’on ne peut laisser traîner. Car pendant que nous nous sacrifions et que d’autres se goinfrent, qu’ils ne viennent pas s’en prendre à nous quand ils sont repus, même si on leur confie le sale boulot », a lancé Reckya Madougou qui souligne que cette énième publication diffamatoire, prouve bien qu’elle bouscule des intérêts.
« Il semblerait que mon nom fait vendre et bouscule les citadelles qui croient détenir le titre foncier de la politique.. », souligne Reckya Madougou.
S’attaquant à l’auteur de la publication incriminée, l’actuelle conseillère spéciale du président Faure Gnassingbé a décidé de saisir la justice, non pas pour, dit-elle, « réclamer le franc symbolique », mais « une cagnotte » à mettre à la disposition de ses orphelins.
« J’ai donc décidé de porter plainte car ce menteur invétéré ignore sans doute que même lorsqu’on décrit un personnage sans citer son nom et que cette dernière apporte la preuve de sa diffamation on peut être condamné. Je ne demanderai plus le franc symbolique mais une cagnotte que je mettrai à la disposition de mes orphelins. Quitte à lui de s’acquitter de sa dette d’une manière ou d’une autre », a menacé l’ancienne ministre béninoise
Parlant des prétendus avantages qu’elle serait en train de « quémander » auprès du pouvoir de la rupture, Reckya Madougou a mis les points les i.
« Contrairement aux inepties mentionnées, il ne m’est jamais arrivé de ma vie de « quémander », pas même « de solliciter » un poste pour assumer une fonction auprès d’un quelconque chef d’état, ni au Bénin, ni ailleurs. Il m’est déjà plutôt arrivé dans mon parcours de refuser des propositions qui ne me convenaient pas », a martelé l’ancienne ministre de Boni Yayi qui conclut
« Celui même auprès de qui on prétend que j’ai « quémandé » un poste dit de moi dans un humour bon teint que je suis orgueilleuse parce que je ne demande jamais rien. Lorsqu’une personnalité à qui nombre de politiciens tendent la main vous trouve orgueilleuse, c’est le témoignage élégant de votre insoumission… »
Brieux Noureni