C’est un sursaut d’humeur isolé entretenu le jeudi 19 novembre dernier par les ouvriers des sociétés sous-traitantes en contrat avec l’entreprise Ebomaf pour exécuter des travaux connexes sur l’axe Calavi Kpota-Ouédo-Hêvié, que les détracteurs ont très tôt récupéré pour l’assimiler à un mouvement généralisé de cessation de travail pour cause d’arriérés salariaux. Il n’en est rien.
Des clarifications apportées par une source proche de la Direction de l’entreprise Ebomaf, il ressort que ce mouvement d’humeur noté le jeudi 19 novembre dernier sur le chantier Calavi Kpota-Ouédo-Hêvié dans la commune d’Abomey-Calavi, n’émane pas des agents permanents de l’entreprise Ebomaf, mais plutôt, des ouvriers opérant pour le compte des sociétés sous-traitantes, qui manifestaient contre le retard noté pour le payement de leurs émoluments. Un retard qui se justifie selon notre source proche de l’entreprise Ebomaf, par le fait que, lesdites sociétés en sous-traitance qui avaient déposé à la Direction générale de l’entreprise, des états de payement de leurs ouvriers après l’exécution d’une certaine volume des tâches, devraient se voir opposer comme il est de règle et pour raison d’orthodoxie financière, une contre-expertise avant tout payement. Une contre-expertise réalisée en son temps par l’entreprise burkinabè et qui était en déphasage avec les états de payement reçus. Il fallait donc pour la Direction de l’entreprise Ebomaf, harmoniser les points de payement avec ses sociétés sous-traitantes dont les ouvriers impatients, sont allés par un mouvement d’humeur pour manifester leurs mécontentements.
« Tout est déjà entré dans l’ordre et les états de payement déposés par les sociétés sous-traitantes ont été déjà été réglés », a rassuré la source proche de la Direction de l’entreprise Ebomaf qui martèle par ailleurs, que le mouvement d’humeur de ces ouvriers qui exercent pour les sociétés sous-traitantes, n’a jamais eu de répercutions sur le déroulement normal des travaux sur le chantier Calavi Kpota- Ouèdo- Hêvié.
©BÉNIN MÉDIAS